Voyage 2050
atelier d’écriture
Stéphane Bonnard est auteur, metteur en scène, performeur. Il donnera, mercredi 22 janvier à 18h00, un atelier d’écriture ouvert à toutes et tous.
« Donc le pire serait à venir.
Un pire qui fait grave flipper, écrase, sidère.
Coupe court à toute rêverie.
Or sans imaginaire, pas d’espoir ».
Stéphane Bonnard propose un voyage dans le temps via 2050, où il s’agira de se défaire des visions apocalyptiques promises, de jouer avec l’incertitude, de tisser profusion de futurs. Pour cela, explique-t-il, « nous détournerons les outils de la Prospective, cette science inexacte qui échafaude des scénarios à partir du présent et de ses « variables ». Nous parlerons tendances lourdes et sociétales, signaux faibles. Nous injecterons du jeu, de l’intime, de la crainte et de l’espoir ».
Cet atelier d’écriture est accessible sur réservation.
« Nous ne savons rien de ce que sera demain.
Mais penser le futur est, je crois, un acte politique.
Et poétique.
Au plaisir de vous accueillir à bord de la navette low-tech temporelle ».
À propos de Stéphane Bonnard
Stéphane Bonnard est auteur, metteur en scène, performeur. Il mène une écriture théâtrale autour du monologue, publiée aux éditions Espaces 34 (Continent, 2021 ; la trilogie Notre décennie, 2018).
En parallèle, il développe un principe d’écriture située, dédiée à un contexte (un quartier, une ville, une association, un écosystème…). À partir d’enquête de terrain, de rencontres, il écrit et met en scène des formes artistiques en résonance avec les lieux.
Son travail s’appuie sur deux structures : d’une part, KompleX KapharnaüM, la bien connue compagnie multimédium d’interventions urbaines dont le travail œuvre à l’émergence d’une parole singulière dans l’espace public. D’autre part, Les Studios Bobert, où, en duo avec l’anthropologue-ergonome Jeanne Robert, il écrit et réalise des « performances sociales » traversées d’une question : quelles histoires nous rendent profondément vivants ? Avec pour ambition, au fil des performances, de façonner un espace immatériel : l’Observatoire International des Histoires qui nous manquent.